France en Transition : candidature aux législatives françaises de juin 2017

vendredi, janvier 20th, 2017

Candidat aux élections législatives pour le mouvement de la Transition, soutenu par EELV, je débute cette pré campagne mardi 24 janvier avec un face à face avec Pascal Décaillet dans l’émission « Les yeux dans les yeux » sur Léman Bleu.

Voici le lien de ma dernière participation à cette même émission, lors de ma candidature au Conseil national, le 28 septembre 2015. Je n’ai pas changé d’idées depuis ;-).

Changeons de paradigme face à l’échec programmé de la COP21 !

vendredi, octobre 2nd, 2015

Paris nourrit des ambitions, mais pourrait bien décevoir. Les décideurs politiques, en France, en Suisse ou ailleurs, plaident pour un accord, un nouveau pacte entre Etats. Faut-il douter de leur sincérité ?

De leur côté, les milieux altermondialistes, les associations, les collectifs, les syndicats, certains partis émettent de sérieux doutes : peut-on encore espérer quelque chose de Paris dans la situation actuelle ? Puis, c’est l’ONU qui « joue gros » en tant qu’organisation multilatérale : un échec à Paris pourrait légitimement nous faire perdre toute illusion que les conférences onusiennes sur le climat sont les lieux de décisions importantes.

Les décideurs pensent qu’il suffit de gagner la confiance de tous les partenaires de la conférence de Paris (COP21) pour adopter une véritable politique climatique. Ils évoquent la décarbonisation de notre mode de production et de consommation, mais se gardent bien de freiner l’économie. Leur croyance se résume en un « polluer moins sans toucher à la croissance ». Ils vont même jusqu’à se décharger d’une partie de leurs responsabilités pour accorder une confiance aveugle au secteur privé des assurances, de la finance pour qu’ils prônent l’investissement éco-responsable et en faveur des énergies renouvelables. Il suffit d’ailleurs de constater que les sponsors de la COP21 sont issus du milieu bancaire, des assurances, de grands groupes de l’énergie et bien d’autres entreprises encore pour se faire une idée de l’environnement de négociation qui règnera lors cette conférence sur le climat. De telles positions ne sont pas soutenables car il y a plusieurs prémisses cachées que nous pouvons facilement infirmer : les Etats veulent collaborer, ils sont de bonne volonté et le principe de croissance économique est premier.

Tout d’abord, les échecs à répétitions anciens et récents des conférences sur l’environnement et le climat (Rio, Kyoto, Copenhague, Lima) ont tous montré l’impossibilité des Etats à coopérer puisqu’ils s’agrippent à leurs propres intérêts et à la compétitivité avec les autres Etats au détriment de la préservation des communs globaux bien évidemment.

Ensuite, au moment de conclure des accords, les directives sont consensuelles, floues et peu contraignantes, les feuilles de route parfois inexistantes comme le démontre le récent exemple de la décarbonisation évoquée par le G7.

De surcroît, penser que le secteur privé et ses investissements verts peuvent contribuer à mener une véritable politique climatique est un leurre, puisque leur objectif premier reste la compétitivité. Ici déjà, nous comprenons que les deux degrés d’augmentation de la température seront largement dépassés – certains scientifiques prédisent une hausse de quatre à cinq degrés – et que la baisse des gaz à effet de serre (GES) ne sera même pas amorcée.

Que faire ? Trouvons de véritables alternatives et saisissons-les puisqu’elles existent déjà ! 

Il faut de toute évidence trouver une alternative au système multilatéral actuel. La gouvernance mondiale, supranationale et démocratique est une vraie solution. Trois raisons à cela.

Premièrement, un tel mouvement dépasse les Etats-nations et part de la base, à savoir des populations locales et en particulier celles qui subissent les conséquences du réchauffement climatique. Un rapport de force pourrait ainsi prendre forme.

Deuxièmement, penser de manière supranationale, c’est éviter le piège des intérêts nationaux, de la compétitivité et ainsi du torpillage des ressources.

Troisièmement, un tel système ouvrirait la porte à une coopération étendue, sans perdant, où tout le monde joue le jeu de la baisse des GES. Un système supranational doit reposer sur des initiatives locales. Alternatiba est un modèle à suivre. Ce collectif transnational lutte pour un système énergétique décentralisé, accessible à tous, contrôlé démocratiquement, sûr et basé sur le renouvelable. Il défend la souveraineté alimentaire et des solutions agro-écologiques plutôt que l’agro-business actuel. Ce genre d’initiatives locales donnent l’impulsion nécessaire pour ouvrir la voie à une ère post-nucléaire, post-fossile et post-spéculative.

Le lien entre l’échelle supranationale et locale doit être assuré. Pour cela, il existe la Coordination climat et justice sociale (CCJS). Elle relaye les constats et revendications du niveau local – des partis, associations, syndicats et collectifs – au niveau global.

Un système nerveux central d’un tel jeu d’échelle capable de prendre en compte une pluralité de revendications est une nécessité. C’est alors que le Forum social offre la possibilité de réfléchir aux priorités et aux droits des populations afin d’orienter la société vers une transition durable et solidaire.

Préférons une coopération crédible à un échec programmé ! Mettons fin à cette situation de guerre, guidée par les intérêts économiques, qui fait des populations locales et de l’environnement les victimes !

Votez compact LES VERTS et rajoutez mon nom une seconde fois !

mardi, septembre 29th, 2015
Le 18 octobre prochain auront lieu les élections fédérales. Les Genevois éliront donc leurs représentants au niveau national. L'occasion m'est donnée non seulement de porter au plus haut niveau politique les thèmes du climat et de l'immigration qui me tiennent à coeur, mais aussi de représenter et défendre les intérêts des Genevois dans l'arène fédérale. Le climat et l'immigration sont des enjeux globaux, mais dont les solutions peuvent se trouver aux niveaux national et local. C'est pourquoi je m'engage au Conseil municipal de la Ville de Genève notamment en tant que président de la Commission des travaux et des constructions ainsi qu'au Grand Conseil genevois, où j'occupe une place de suppléant. Je m'engage également en faveur des alternatives économiques, écologiques et sociales pour amorcer une ère post-pétrole, post-nucléaire et post-spéculative. Je vous remercie de votre soutien. Je saurai en être digne. Si vous votez Les Verts : votez compact : liste n°1 ! Dans tous les cas sachez que vous pouvez inscrire 2 x mon nom sur la liste de votre choix.

En campagne pour Berne!

 

Votez compact LES Vert
et rajoutez mon nom une seconde fois !

La campagne du Conseil national entre dans sa dernière phase.

Comme vous le savez certainement je suis candidat. La politique fédérale m’intéresse depuis longtemps et aujourd’hui nous devons faire face à des défis importants. Nous devons avancer vite vers une société de l’après-pétrole et de l’après-nucléaire, et vers une société durable et solidaire.

Seul un groupe politique vert fort nous permettra d’influencer de manière sensible les grands dossiers de la prochaine législature que ce soit dans le domaine énergétique, climatique, migratoire, ainsi que la défense des droits fondamentaux pour toutes et tous : il faut donc voter et faire voter.

 

Pour que le vote soit utile, il faut voter compact, soit en prenant la liste des Verts soit en prenant la liste officielle (vierge) et en inscrivant en haut Liste n°1 : LES VERTS. Pour le premier tour du Conseil des Etats, il est également essentiel de voter compact pour Robert Cramer et Liliane Maury-Pasquier.

Par ailleurs il vous est possible de privilégier l’une ou l’autre candidature en doublant des noms, c’est-à-dire en inscrivant une deuxième fois un nom sur la liste des Verts ou deux fois sur la liste officielle.

Nous sommes à un tournant de société et de civilisation. C’est un enjeu fondamental et un défi que je me réjouis de relever au Conseil national.

Interview Léman Bleu « les yeux dans les yeux » lundi 28 septembre #jeanrossiaud #VotezVerts #EF2015

Je vous remercie de votre soutien. Je saurai en être digne.

Si vous votez  Les Verts : votez compact : liste n°1 !

Dans tous les cas, vous pouvez inscrire 2 x mon nom sur la liste de votre choix.

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Une route alternative pour Paris ?

jeudi, mai 28th, 2015

Le Climat est la question du siècle, se mobiliser ensemble (lobbyistes de ONG, mouvements sociaux, intellectuels et académiques, militants et élus) jusqu’à la Conférence de Paris en décembre prochain est notre plus grand défi : comment transformer nos actions si ciblées, si diversifiées et si importantes et si nombreuses, en seul système alternatif offrant des réponses concrètes au changement climatique. Avec les Alternatiba, comme ici Alternatiba Léman, nous essayons de construire dès maintenant, localement mais partout, une société mondiale post-pétrole, post-nucléaire, post-spéculative!

Et pourtant, Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères, a rendu publique la première liste des sponsors privés de la COP 21 – parmi lesquels BNP Paribas, Engie, EDF, Suez Environnement, Renault-Nissan, Air France, Michelin. S’agit-il d’une incohérence du gouvernement ou de « greenwashing » des multinationales ?

Une chose est sûre, la présence de tels partenaires va polluer les six mois de préparation qu’il reste avant la COP 21 et saper la crédibilité de celle-ci.

Articles sur le sujet: Les Amis de la Terre, Attac, Corporate Europe Observatory, Médiapart.

Climat : Pétition pour une Suisse verte

jeudi, mai 28th, 2015

Pétition de l’Alliance climatique

Pétition pour une politique climatique équitable

Chers membres du Conseil fédéral et des Chambres fédérales,

Des villes inondées aux Etats-Unis, des champs desséchés au Népal et des montagnes qui bougent en Suisse – les changements climatiques se font déjà sentir dans le monde entier. Les pays les plus pauvres de la planète sont parmi les plus touchés, alors qu’ils ont le moins contribué aux changements climatiques.

En même temps, nous disposons aujourd’hui des capacités technologiques pour faire passer l’ensemble de notre approvisionnement énergétique vers des sources d’énergie à 100% renouvelables. Dans un nombre croissant de pays, l’énergie éolienne et – de plus en plus – le solaire rivalisent économiquement avec les énergies conventionnelles. Des bâtiments et des véhicules plus performants réduisent considérablement la consommation. Nous pouvons ralentir le réchauffement climatique, nous pouvons éviter que le monde ne se désagrège.

Nous demandons que la Suisse s’engage, au plan national comme au plan international, à lutter contre les causes des changements climatiques, mais aussi à affronter ses conséquences. La justice climatique signifie que la Suisse, avec ses émissions importantes et sa grande richesse, est tenue d’apporter une contribution appropriée.

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Concrètement, nous demandons:

1. Que la Suisse, pour protéger le climat et assurer les moyens de subsistance des générations futures, utilise exclusivement des ressources renouvelables pour son approvisionnement énergétique d’ici à 2050 et pour l’ensemble de son territoire. Nous devons abandonner les énergies fossiles – y compris la mobilité fossile – complètement et aussi vite que possible, afin de maintenir un climat vivable et ne pas laisser le réchauffement planétaire dépasser le seuil fatidique de 2°C. Cela signifie une réduction de 40% des émissions de CO2 d’ici à 2020, et une réduction de 60% d’ici à 2030 (par rapport à 1990).

2. Que la Suisse, au plan international, apporte son soutien financier aux pays en développement qui ont peu contribué à ces changements mais qui en souffrent tout particulièrement. La justice climatique implique que la Suisse aide ces pays à mieux faire face aux conséquences du réchauffement climatique et à se développer de manière à respecter le climat. Le financement, mesuré en fonction de la puissance économique, ne doit en aucun cas se réaliser au détriment de la lutte contre la pauvreté et doit être budgétisé en dehors de l’aide au développement.

Nous sommes convaincus que l’engagement en faveur de la justice climatique sera payant. Aucun individu ni aucun Etat n’est à même d’arrêter les changements climatiques à lui seul, chacun doit y contribuer. Toute forme d’indifférence comme toute excuse ne sont que pure injustice. Nous demandons au Conseil fédéral et au Parlement d’accomplir tout ce qui est nécessaire pour davantage de justice climatique en Suisse.

Signez la pétition!